La Poste investit dans les EHPAD
11/12/2017

La Poste investit dans les EHPAD

Pour faire face aux besoins de construction d’EHPAD, la Poste accorde aux collectivités ainsi qu’aux établissements publics sociaux et médico sociaux des prêts à taux fixe en plus des prêts locatifs sociaux spécifiques (PLS). À Pau, par exemple elle a financé un nouvel Ehpad.

Vieillissement de la population française : des solutions à trouver et rapidement :

Tout l’enjeu aujourd’hui est de pouvoir accompagner le vieillissement dans les meilleures conditions possibles, et surtout en cas de perte d’autonomie totale ou partielle. Cette prise en charge peut se faire à domicile quand cela est possible, en hôpital de jour ou en EHPAD. Ces établissements ont des listes d’attente qui s’allongent inévitablement, notamment pour la prise en charge des malades Alzheimer.

« Sur notre agglomération, entre 500 et 600 demandes d’hébergement permanent en Ehpad ne peuvent être satisfaites faute de places suffisantes », d’après Mathilde Trocmé, responsable du service finances du centre communal d’action sociale (CCAS) de Pau. Cette situation complexe a incité la municipalité à construire un nouvel Ehpad, en remplacement de l’ancien établissement, qui n’était plus aux normes. Sa construction a commencé en septembre 2017. « Il va permettre de passer de 80 à 120 agréments : 112 lits d’hébergement permanent dont 14 places pour les malades d’Alzheimer, et 8 places d’hébergement temporaire. Parmi ces 120 agréments, une unité de 12 places est également prévue pour les personnes atteintes de troubles du comportement modérés », ajoute Mathilde Trocmé.

Un taux fixe à des conditions très intéressantes :

Ce projet EHPAD, d’un montant de 13,5 M€, est financé en partie par La Banque Postale par le biais d’un prêt à taux fixe à long terme de 2,7 M€ sur 25 ans « à des conditions compétitives », signale Mathilde Trocmé, et d’un prêt locatif social (PLS). « Le PLS est un financement intéressant car il donne accès à une TVA à 5,5 % pour les travaux, il permet de bénéficier d’une exonération de la taxe foncière et ouvre droit à l’allocation personnalisée au logement (APL) pour les résidents. Pour autant, il comporte des risques puisque ses taux, indexés sur le livret A, sont variables », explique Mathilde Trocmé. Le reste des travaux est financé par des réserves propres ainsi que des subventions de l’Agence régionale de santé (ARS), de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et du Département.

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